Il y a parfois, des éléments qui me reviennent en mémoire. Des décors trop connus mais dont je n'ai plus eu le temps de me remémorer, soit par propre volonté de contemplation d'un temps révolu, soit.. par cowardise.
Je revois cette culpabilité peinte sur le visage, et aussi la peur de parler. Je sentais ma propre peur qui se dégageait de moi, c'était triste. Celle de ne pas vouloir voir son coeur en morceaux ou la peur d'un rejet, d'un refus d'écoute, et alors, je fuyais. Je distribuais sourires et thé, espérant faire croire à ce que je voulais, seulement, je pouvais respirer ce que je voulais eviter. Je pouvais presque crier tant c'était faux.

Je me perd encore des rêves car il n'y a que comme ça que je peux rêver, ou vivre. Ou les deux. Car il n'y avait qu'avec une personne que je me sentais vivre et rêver, et c'est dans mes rêves que je la revoie. Et ça me fait rire, et pleurer, et crisser. Et ça me tanne de ne pouvoir plus vivre, de ne plus savoir ce que je veux. "Since you're gone"

Je suis aussi déprimé qu'une loutre, je prie de trouver ma voie, mais je n'y arrive plus. J'ai espéré pouvoir ravaler ma fierté mais mon corps et ma langue ne sont pas de cet avis, ils veulent me faire payer d'avoir ressenti et de ne pas m'être controlé tant de temps. Maintenant, c'est paie l'addition connasse !

Je me demandais juste.. si.. il pouvait peut être juste penser à moi. Juste ça. Un petit peu car le plus gros c'est moi qui le fait.

Theater [begining]

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