Your time has come to pick the road

Vous me parlez d'amour, vous, qui n'en connaissait pas moins que votre amour propre chéri. Celui que vous gardez précieusement pour vous même, qui peut s'appeler Vanité ou Narcisse, mais qui ne s'appelle pas Autrui ni Altruisme.
Vous appelez Amour Véritable l'attirance qui vous fait peur tant votre amour de votre vous a pu vous perdre dans un cercle infernal, dont vous en êtes encore le centre. Pour qu'un peu vous ne pensiez plus à vous même, vous vous sentez alors perdu, seul et misérable, car vous vous accrochez alors à quelque chose d'autre que vous même, et c'est en cette peur, cet espoir tout de même, appelons le ainsi, auquel vous vous raccrochez.

N'est ce pas un peu superflu, que cet amour de soi ? N'est il pas mieux de laisser les autres nous aimer pour nous même, au lieu de le faire? Et d'aimer, aimer le vrai autrui, le vrai nous qui se cache en chacun de ceux que nous cotoyons?

J'ai reçu une lettre aujourd'hui, et elle ne parlait pas de moi. Elle parlait de quelqu'un que l'on pensait être moi. Elle parlait d'un être que l'on avait construis de façon idyllique, comme ses yeux le percevait mais qui ne l'était pas, il s'est construit des mirages et les as façonné pour que ça puisse me ressembler.